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Pour la journée de la gentillesse, l’Algérie devrait suivre l’exemple des écoles au Danemark, en Russie et aux Pays-Bas qui l’enseignent !!

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ÉDUCATION – Les cours d’empathie et de gentillesse font leur entrée dans les écoles primaires. Au Danemark, ils sont désormais obligatoires pour les 6-16 ans. Et dans d’autres pays, ces enseignements existent depuis un bon moment. A l’occasion de la journée de la gentillesse, ce 3 novembre 2016, voici à quoi ces enseignements ressemblent.

En Russie, depuis près d’une douzaine d’années, des cours de gentillesse sont dispensés dans les écoles moscovites. Aux Pays-Bas, des ateliers d’entraide entre grands et petits de la même école sont mis en place. Voilà des applications concrètes des bienfaits de l’empathie, qui ont été démontrés dès 2002, dans une étude scientifique démontrant que les enfants attentifs à autrui étaient meilleurs à l’école.

Une étude datant de 2010 réalisée sur 14.000 collégiens américains, démontrait qu’ils étaient moins empathiques – capables de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent, résume Larousse  – que les enfants ayant grandi dans les années 1980 et 1990.

Psychologies Magazine qui a introduit la journée internationale de la gentillesse en France en 2009 écrivait à l’époque tous les bienfaits de la gentillesse et de l’empathie: « l’empathie est une disposition innée », « le pardon est bon pour le système cardio-vasculaire », etc.

Les initiatives danoise, russe et hollandaise pourraient servir d’exemple à notre Education nationale, qui pour le moment, enseigne la notion de solidarité à travers des cours d’éducation civique, sans mise en pratique.

• Danemark

L’information a fait le tour des réseaux sociaux depuis la fin du mois d’août. Le Danemark propose des cours d’empathie obligatoires pour les enfants de 6 à 16 ans. L’initiative n’est pas nouvelle, puisqu’elle a été mise en place dès 1993.

Le Danemark est à la pointe de l’éducation positive. La fessée y a été interdite en 1997. L’écrivaine américaine Jessica Alexander, auteure d’un livre sur le bonheur danois, expliquait à sa sortie que l’empathie est une matière aussi importante « que les mathématiques ou l’anglais ».

« La petite sirène, par exemple, ne finit pas avec son prince. Elle meurt de tristesse et se transforme en écume de mer. En lisant ce genre de contes à leurs enfants, les parents peuvent aborder toutes sortes d’émotions et c’est prouvé, cela aide aussi à développer leur empathie. »

• Russie

Depuis 2004, les écoliers moscovites apprennent à faire preuve de gentillesse. La méthode est un peu étonnante, puisque les cours consistent à rencontrer des personnes souffrant de handicap et échanger avec elles. Comme si l’empathie envers ces personnes ne coulait pas de source.

Trois leçons sont organisées par les membres de l’Organisation régionale publique des handicapés « Perspective ». La première consiste à faire connaissance avec les personnes diminuées et à leur poser toutes les questions possibles, comme cette petite fille de 8 ans  qui demande à un intervenant aveugle: « Mais qu’est-ce-que vous voyez? Quelque chose de noir? ». La seconde leçon consiste à se mettre dans la peau d’une personne handicapée et à expérimenter ses difficultés. La troisième propose aux enfants d’imaginer les métiers que les handicapés peuvent faire.

Vingt écoles participent à ce programme. L’initiative a depuis fait des petits dans toute la Russie.

• Pays-Bas

Parmi les près de 8000 écoles primaires de Hollande, plusieurs écoles privées expérimentent les ateliers mélangent petits et grands. On appelle cela le « mentoring », c’est-à-dire le partage d’expérience avec un novice. Ainsi, dans l’école d’un quartier prisé d’Amsterdam, tous les vendredis après-midi, les « grands » font des activités avec les plus « petits ». Ils les aident, cuisinent avec eux et jouent ensemble. Ils préparent aussi des spectacles pour quatre représentations dans l’année. Ils fabriquent également des objets dont les produits de la vente sont destinés à des œuvres de charité.

S’il reste difficile d’obtenir des données scientifiques sur leur impact, ces leçons permettent au moins aux enfants de sortir des méthodes d’apprentissage traditionnelles.

 

Qu’en est-il de notre cas ?

 

Source : Le huffington post

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